La naturopathie pour soutenir une sexualité satisfaisante.
Aujourd’hui je vais parler de sexualité et plus particulièrement de la libido des 50 ans et plus. Pourquoi des 50 ans et plus ? Parce que à partir de ce moment là de la vie se produisent d’importants bouleversements hormonaux qui influent directement sur la libido.
Avant 50 ans, les difficultés, s’il y en a, peuvent avoir diverses origines : stress, état émotionnel et psychologique particulier, difficultés passagères de la vie etc. Il y a alors nécessité de faire de regarder les choses de près pour obtenir des résultats pertinents et rapides.
Pour autant, les conseils donnés et les remèdes naturels préconisés dans les lignes qui suivent sont tout à fait indiqués aux moins de 50 ans.
Nous allons voir plus en détail ce qui se passe pour l’homme et pour la femme en abordant l’andropause et la ménopause.
L’andropause :
Chez les hommes, on parle d’andropause. L’andropause est parfois contestée par certains. On peut cependant constater que des changements se produisent chez l’homme même si les manifestions ne sont pas aussi visibles que les effets de la ménopause chez la femme. L’andropause se caractérise principalement par une baisse progressive de la production de testostérone. Rappelons que la testostérone est l’hormone qui permet de développer et de maintenir l’ensemble des caractères masculins : pilosité, force, agressivité etc.
L’apogée de la vie sexuelle d’un homme se situe autour de 17-18 ans et décline à partir de la trentaine. La baisse de testostérone est progressive. Elle peut se caractériser pour certains par une baisse de la libido, une érection capricieuse, une intensité orgasmique moindre, une baisse de la fréquence des rapports voire une atonie sexuelle. On peut également constater une baisse des pensées et des phantasmes sexuels au profit de pensées plutôt professionnelles tournées vers des projets de réalisation plus ambitieux.
On constate également une plus grande fatigabilité, une modification du corps avec relâchement de la sangle abdominale, apparition d’une masse graisseuse au niveau de l’abdomen et perte de masse musculaire, une somnolence postprandiale et des troubles du sommeil.
Il existe des plantes qui vont stimuler ou maintenir la production de testostérone et donc l’activité sexuelle :
- L’éleuthérocoque : cette plante est un stimulant remarquable au niveau physique, intellectuel et sexuel. Elle peut être conseillée également en cas de surmenage.
- Le tribulus terrestris : cette plante favorise la production de testostérone. Elle est donc intéressante pour renforcer ses capacités musculaires et sexuelles.
- Le ginseng : cette plante a un effet stimulant global et de résistance au stress.
- La schizandra : cette plante est un tonifiant général qui a la spécificité en outre de stimuler les 5 sens avec des vertus antifatigues.
Il faut cependant garder également en tête que l’homme a besoin, à cet âge, de plus de temps et une stimulation physique plus intense selon Yvon Dallaire, psychologue et sexologue canadien.
La ménopause :
Avec l’apparition progressive de la préménopause et de la ménopause, c’est l’activité hormonale qui se trouve bousculée avec une baisse de production des œstrogènes et de progestérone, entrainant des désagréments de toutes sortes pour certaines femmes. La ménopause passe inaperçue pour d’autres. A ce titre là, toutes les femmes du monde entier ne sont pas soumises aux mêmes règles (culturelles ?). Parmi les désordres constatés : bouffées de chaleur, fatigabilité, irritabilité, modification de l’aspect de la peau, problèmes circulatoires et de prise de poids notamment.
Pour agir sur le rééquilibrage de l’axe hypophyso-gonadique, on peut utiliser le framboisier en gemmothérapie associé au zinc-cuivre et à la Fleur de Bach Walnut pour ce qui est d’ accompagner cette phase de transition et la frustration qui peut l’accompagner.
L’apogée de la vie sexuelle d’une femme se situe entre 30 et 45 ans grâce à une plus grande confiance en soi et la disparition de certaines inhibitions surtout corporelles. C’est ensuite parfois le déclin même si sa capacité multiorgasmique reste intacte. Les changements sont plutôt d’ordre anatomiques (lubrification plus lente, moins intense et souvent quasi inexistante, modification de l’utérus) et psychologiques : la femme aura besoin d’être rassurée sur les sentiments de son partenaire car elle est à un moment de sa vie où elle change physiquement et la ménopause peut la rendre irritable et déprimée.
Pour maintenir sa libido et outre les mots bienveillants de son conjoint, il existe pour les femmes aussi des plantes mais le manque d’études sur le sujet, et donc de résultats objectifs, font que je ne parlerai ici que d’une seule plante reconnue :
- la maca : cette plante est un stimulant hormonal tant pour les hommes que pour les femmes. Elle est cependant tout à fait adaptée pour les femmes ménopausées de part son action hormonlike. Elle est souvent associée au soja et au yam reconnues pour compenser la baisse d’œstrogènes et de progestérone.
Rappelons que les manifestations décrites plus haut ne sont pas une fatalité ni un passage obligé. Je rencontre des femmes pour qui la ménopause s’est très bien passée et qui n’ont eu aucun des symptômes décrits plus haut. Pareillement pour les hommes.
Quoi qu’il en soit, il existe des règles de base pour maintenir une activité sexuelle satisfaisante : une alimentation saine, du sport, détente – relaxation – respiration, maintenir des jeux érotiques et entretenir au quotidien la flamme de l’amour. Car il faut également savoir que les études sur la sexualité des seniors montrent que ceux qui restent actifs sont plus heureux et vivent plus longtemps et en meilleure santé. Alors ….