Comment limiter les désagréments digestifs liés à l'âge en 4 points
Les difficultés digestives et intestinales augmentent avec l'âge mais heureusement, il existe plusieurs pistes saines et naturelles pour pallier à cet état de fait.
Le vieillissement est un processus naturel qui altère progressivement plusieurs fonctions dont la fonction intestinale ce qui peut entraîner l’apparition de troubles gastro-intestinaux.
Une mauvaise digestion oblige souvent à manger moins pour éviter les désagréments (ballonnements, remontées acides, lenteurs digestives par exemple) ce qui peut entraîner des carences nutritionnelles voire de dénutrition de part l’éviction de certains aliments plus difficiles à digérer. La difficulté suivante est que faire l’impasse sur une catégorie d’aliments réduit également la fonction immunitaire, la cicatrisation des plaies et la qualité de vie en général.
Approches naturopathiques
La naturopathie propose dans son éventail de techniques, certaines mesures appropriées pour améliorer sa fonction intestinale et ne pas laisser le vieillissement endommager sa capacité digestive. Il convient tout d’abord de garder à l'esprit qu'un système digestif sain peut progressivement être mis à l'épreuve par des problèmes pas forcément en lien avec l’âge comme notamment des pathologies et/ou une mauvaise hygiène bucco-dentaires, les effets secondaires des médicaments, la déshydratation et le manque d’activité physique. Un mode de vie sédentaire diminue la fonctionnalité de son intestin. Prendre soin de son système digestif est valable à tout âge et de plus en plus au fur et à mesure qu’on avance en âge.
Les pratiques suivantes peuvent améliorer la fonction intestinale, améliorer sa capacité digestive et minimiser une prédisposition aux complications intestinales. Elles sont totalement bénéfiques.
1. Consommation régulière de probiotiques
Les probiotiques renforcent efficacement les réponses anti-inflammatoires de l’intestin et améliorent l’immunité en stimulant la flore intestinale.
La consommation régulière de probiotiques améliore l'équilibre microbien dans l’intestin et réduit le risque d'intolérance au lactose. Les probiotiques modulent également la tolérance digestive et améliorent l'absorption intestinale.
Les probiotiques sont disponibles sous forme de compléments alimentaires. Ils sont également présents dans les aliments lacto-fermentés.
Les aliments lacto-fermentés
La lacto-fermentation est une technique très ancienne qui permet de conserver les aliments mais qui les rend aussi plus digestes, plus nutritifs et les enrichit de millions de bactéries bénéfiques, en vitamines et en enzymes. De plus, les lipides sont décomposés en acides gras (effet hypocholestérolémiant) et les protéines en acides aminés, les sucres sont aussi plus digestes(effet hypoglycémiant) ce qui les rend bien plus assimilables et biodisponibles pour l’organisme.
Traditionnellement, la fermentation était l’un des moyens les plus courants, avec le séchage, pour conserver les aliments. Seul bémol, le mode de préparation de ces aliments fait qu’ils sont déconseillés aux personnes devant respecter un régime sans sel et les personnes atteintes d’allergie aux levures ou de Candida albicans (et autres candidoses) qui doivent être prudentes.
La fermentation rend les fibres des aliments moins irritantes pour les intestins. Elle représente ainsi un immense avantage pour les personnes qui ont des difficultés à digérer les crudités. On pourra donc les prendre pour améliorer son immunité, contribuer à la bonne absorption de certains nutriments et améliorer le transit intestinal. D’autre part, les teneurs en vitamines augmentent au cours de cette fermentation. Les lactobacilles vont augmenter la concentration de la vitamine C et des vitamines du groupe B. Ils peuvent aussi synthétiser la vitamine B12, rare dans les légumes frais. Ainsi, on trouvera plus de vitamine C dans la choucroute crue que dans le chou. Par ailleurs, la lacto-fermentation a aussi la faculté de détoxifier les aliments, elle décompose partiellement les nitrates et les nitrites.. Enfin, l’acide lactique assainit le tube digestif en inhibant les bactéries pathogènes. Précisons qu’il n’acidifie pas l’organisme, car la fermentation rend mieux assimilables les minéraux alcanisants comme le potassium.
2. Manger sainement
La consommation de végétaux augmente la présence de microbes bénéfiques pour la santé de l’intestin y compris des Lactobacillus et des Bifidobacteries qui permettent de retarder le déclin de la fonction intestinale.
Un régime méditerranéen qui comprend des fruits de mer, des céréales complètes ou semi-complètes, des légumineuses, des fruits oléagineux et de l'huile d'olive améliore la glycémie et la santé intestinale.
3. Le jeûne intermittent
Des recherches récentes confirment le potentiel du jeûne intermittent pour minimiser l'inflammation intestinale et le stress oxydatif. Le jeûne intermittent consiste à ne rien consommer pendant 12h entre le repas du soir et le petit déjeuner. Si le dîner est pris à 20h, le petit-déjeuner sera prix à 8h. On peut aller jusqu’à 16h en sautant le petit-déjeuner ou le repas du soir.
4. Exercice physique quotidien et relaxation
L’activité physique comme la danse, la natation, le vélo ou la marche améliorent la physiologie du système gastro-intestinal et réduisent le risque de complications intestinales induites par le stress.
Faire de l'exercice quotidiennement pendant 30 à 40 minutes améliore la circulation sanguine de l’intestin et renforce sa capacité d'élimination des déchets. Les exercices de relaxation, la méditation et le yoga détoxifient l'intestin et réduisent le risque d'indigestion, d'inconfort abdominal, de reflux gastrique, d'hyperacidité et de douleur épigastrique.
Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire :-)