Un cerveau au top

Le fonctionnement optimal du cerveau est essentiel pour maintenir un bon moral ainsi qu’une bonne mémoire. Le fait est que le cerveau a besoin d’être alimenté et jusque là, il avait été maintes fois répété que le cerveau ne se nourrissait que de glucose. Il a été également dit à de nombreuses reprises que les neurones endommagés ne pouvaient être remplacés. Hors, il s’avère que de récentes recherches tendent à prouver les limites de ces affirmations. Qu’en est-il ?  

Le cerveau fabrique des neurones toute la vie

Il a été longtemps pensé que le stock de neurones que nous avons à la naissance n’était pas remplacé et que s’il y avait altération de ces neurones (sports violents par exemple ou chocs), elles étaient détruites définitivement. Aujourd’hui, cette considération est devenue obsolète. Il semblerait que les neurones puissent se diviser à partir des cellules souches neurales qui vont donner naissance à des cellules capables de se différencier en neurones et de s’intégrer dans les circuits préexistants du cerveau. Ce phénomène s’appelle la neurogénèse et elle semble bien continuer tout au long de la vie même si elle tend à diminuer avec l’âge.

Le cerveau ne se nourrit pas que de glucose 

Habituellement, comme le cerveau ne dispose de presque aucune réserve de glucose on recommande un apport régulier en glucides pour éviter le coup de pompe cérébral. Le glucose issu directement des glucides ingérés ou de ceux stockés sous forme de glycogène dans le foie et dans les muscles, est converti en énergie sous forme d’ATP grâce aux mitochondries qui sont les centrales énergétiques des cellules.

Mais de nombreuses recherches notamment sur le jeûne et sur le régime cétogène ont permis de revoir le fait selon lequel le seul carburant du cerveau est le glucose.  Les cellules du cerveau peuvent aussi utiliser une autre source d’énergie, les corps cétoniques. Lorsque les taux de glucose sont bas, le foie synthétise des corps cétoniques à partir des graisses (acides gras) épargnant ainsi le pancréas et limitant la production d’insuline. Ce carburant alternatif est particulièrement intéressant en cas de pratique sportive intense et longue car il maintient la fonction cérébrale tout en épargnant les protéines et donc les muscles (épargne protéique). Il semblerait même que ce carburant alternatif serait plus rapidement disponible tout en produisant plus d’énergie que le glucose. Les cétones permettent ainsi de conserver un niveau d’activité physique et mentale optimal. Les cétones réduiraient également la production de radicaux libres, ce qui minimiserait l’inflammation des tissus.
 

C’est très bien tout ça, mais comment fait-on ?

Pour placer le corps en cétose, il faut lui supprimer sa source d'énergie privilégiée, le glucose. Il faut donc consommer très peu de glucides et privilégier les graisses. Faites-vous accompagner par un professionnel avant d’envisager ce changement alimentaire pour éviter les carences et assurer une nutrition optimale de l’organisme.

Autre allié du cerveau : le régime méditerranéen

On n’évoque plus les bienfaits du régime méditerranéen pour la santé en générale, bénéfices qui concernent également le fonctionnement du cerveau avec notamment des acides gras oméga 3 du poisson qui permettent de garder les cellules nerveuses en bonne santé, du vin rouge et d'autres sources d'antioxydants et des vitamines du groupe B qui peuvent aider à ralentir l’atrophie du cerveau. De la même façon, limiter la viande, notamment grillée, permet de diminuer la consommation de produits de glycation (molécules de Maillard), impliqués dans le risque de démence.

Pour un cerveau qui fonctionne au meilleur de ses capacités, l’alimentation joue un rôle important. Voici 6 aliments à mettre plus souvent dans son assiette pour booster la concentration, la mémoire et le moral.

La sardine : poisson gras riche en oméga 3, plus précisément en DHA qui est un acide gras polyinsaturé très important pour le bon fonctionnement du cerveau car il est très présent dans la structure des membranes des cellules dont les neurones.

L’ail : il contient de nombreux composés chimiques naturels qui ont des effets protecteurs sur la santé. En ce qui concerne le cerveau, l’ail aiderait à prévenir son vieillissement ainsi que certaines maladies neurodégénératives comme les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson. 

Les épinards : ils sont riches en de nombreux composés bénéfiques comme la pro-vitamine A, les vitamines B9, C et K mais aussi en pigments antioxydants comme la lutéine et la zéaxanthine. Des études ont montré que ce légume pouvait limiter le déclin cognitif. A noter : tous les légumes verts à feuilles comme les salades, les choux ou encore les blettes ont cette propriété. 

La noix : elle présente un grand intérêt pour le bon fonctionnement du cerveau. Riche en oméga 3, vitamine E, antioxydants, elle permettrait de prévenir le déclin cognitif.

L’œuf et plus précisément son jaune, contient de la choline, une vitamine essentielle pour la synthèse de l’acétylcholine, un neurotransmetteur associé à la mémoire. 

Le thé vert : riche en antioxydants très puissants, il permet de neutraliser les radicaux libres qui sont à l’origine du vieillissement cellulaire. Il aide ainsi à protéger le cerveau des lésions et améliore le flux sanguin cérébral. 

Bains sonores pour récupérer plus vite

La sonothérapie ou l’art de s’immerger dans des sons harmonisant permet de rentrer dans un état de profonde relaxation, espace où les ressources personnelles peuvent être éveillées et stimulées. C’est quelque chose de très simple à envisager. Les ondes alpha - émises lorsque l’on est dans un état plutôt calme et relaxé, sans stimulation externe. Le cerveau émet alors des ondes plus lentes dont la fréquence est comprise entre 8 et 12 Hz - et les ondes thêta - émises lorsque l’on est en état de relaxation profonde, pendant une méditation ou une séance d’hypnose, par exemple, ou bien en état de sommeil paradoxal. Il s’agit d’ondes de 4 à 8 Hz -  permettent à l’organisme de récupérer plus vite et plus profondément. De plus, ces ondes génèrent des hormones comme la somatotrophine qui stimule la croissance et la reproduction des cellules pour la guérison et/ou la réparation de tissus musculaires par exemple. C’est ainsi qu’on peut considérer que les bains sonores, à l’instar des pratiques entraînant des états de relaxation profonde, permettent de maintenir un état propice à l’auto-guérison et à la bonne santé.