Thyroïde : attention à l'excès d'iode
L’iode
L’iode est un oligo-élément indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes.
On en trouve dans les poissons et les fruits de mer. Pour les végétariens, une alternative consiste à consommer régulièrement des algues.
L’iode est aussi présent dans les œufs, les fromages comme l’emmental ou les légumes : haricots verts, épinards, radis, carottes et haricots blancs (la teneur varie en fonction de la concentration de l’iode dans le sol).
Selon les chiffres de l’OMS, les apports quotidiens conseillés en iode sont de 150 microgrammes chez l’adulte et de 200 microgrammes chez la femme enceinte ou allaitante. Mais si l’on consomme trop de produits enrichis en iode (comme le sel iodé), le taux d’iode peut atteindre de 1000 à 2000 microgrammes. Résultats : toxicité et pathologies dues à l’excès d’iode.
L’iode dans les plats industriels
Les algues sont très riches en iode. C’est par le biais de dérivés d’algues, utilisés comme agents de texture, que l’iode se retrouve massivement dans les produits de l’industrie agroalimentaire. C’est le cas des agars (E 406), des alginates (E401 et E402), des carraghénanes (E 407) utilisés pour la fabrication des entremets, desserts lactés et crèmes ainsi que des charcuteries.
Autre source d’iode : l’érythrosine (E 127), un colorant utilisé dans les céréales enrichies, les fruits au sirop ou confits, les crèmes et les pâtisseries.
L’agriculture intensive utilise aussi abondamment les dérivés iodés comme désinfectant ainsi que comme minéral alimentaire pour l’élevage des bovins et des poulets. Les sous-produits animaux tels les laitages et les œufs contiennent des concentrations en iode de plus en plus importantes.
De fait, ne vous supplémentez pas sans avoir objectivé au préalable vos taux d'iode par le biais d'un bilan sanguin.