Anémie : alimentation pour améliorer sa ferritinémie
La carence et l’excès de fer sont à l’origine de nombreux déséquilibres qui peuvent venir altérer la vitalité de tout un chacun et les performances du sportif.
Alimentation : comment renforcer les apports en fer ?
La ferritine est une protéine fabriquée par le foie qui permet à l’organisme de stocker le fer en excédent dans l’attente du moment où le corps en aura besoin. En cas de carence, le fer peut être apporté en partie par l’alimentation. Les aliments carnés sont les sources les plus riches en fer notamment le foie, les abats, le boudin. Le fer héminique, celui d’origine animale, est absorbable à hauteur de 30%. Les végétaux comme les fruits oléagineux (amandes, cajou, noisettes etc) peuvent également être source de fer non héminique c'est-à-dire d’origine végétale. Par contre, le fer non héminique n’est absorbable qu’à hauteur de 5%, ce qui est quand même assez peu.
Il est à noter que les protéines animales favorisent l’absorption du fer d’origine végétale. Il est donc intéressant de combiner les deux sources de fer au cours du même repas.
L’absorption du fer est favorisée par le cuivre, la vitamine C et le manganèse. La vitamine C est cependant à prendre séparément d’une part pour que le fer n’oxyde pas la vitamine C et d’autre part pour que la vitamine C puisse apporter un antioxydant pour contrer l’effet oxydant du fer. Les deux sont bons mais séparément !
L’absorption du fer est réduite au cours du même repas par certains aliments comme les aliments riches en phytates (haricots, blé complet, son, soja, maïs) et les tannins présents dans le thé, café et le jaune d’œuf.